Après l'effroi...

Le fait que le terrorisme soit une "guerre en temps de paix", frappant soudainement des personnes "comme nous", des civils, nous a pétrifié d'horreur. Les réseaux sociaux, le tissu social, familial ont permis de nous exprimer individuellement, collectivement, de nous assurer de l'existence d'une cohésion nationale pour faire face au sentiment d'insécurité, d'impuissance.

Même si l'être humain a la capacité de résilience, de se relever, nous ne sommes pas tous égaux pour faire face à ce genre d'évévènements. Certains sont plus vulnérables, les enfants, les personnes seules, fragilisées par la maladie, ceux qui ont vécus des drames, des pertes encore douloureuses à ce jour, etc. On estime que 10% des personnes auront des troubles psychiatriques ou comportements à risques. Soyons attentifs et ayons le réflexe d'alerter le médecin, premier recours pour dépister les patients à risques.

Pour favoriser la résilience individuelle, exprimons nos émotions, et misons sur la résilience collective et sociétale, unissons-nous, aidons-nous les uns les autres, reprenons nos habitudes de vie, éloignons nos enfants des médias, restons informés sur les mesures de sécurité prises par le gouvernement...