Les personnes à haut potentiel ont un mode de fonctionnement hormonal différent et influencent les recherches sur les maladies auto-immunes et syndromes inflammatoires

Ce coup-ci c'est le dernier article d'avant les vacances promis !
C'est que la science progresse et nous amène à repenser nos pratiques constamment... et suis très heureuse de contribuer à ce que le voile se lève après des années de souffrance pour certains, en partie grâce à ces recherches.

Les avancées de la neuroscience sur la douance, sur l'hypersensibilité émotionnelle associée et parallèlement les découvertes de l'endocrinologie comme le manque de neurotransmetteurs qui déclenche la dépression, par exemple, nous amènent à entrevoir des réponses pour améliorer la prise en charge des haut potentiels plus à risque de déclencher des maladies du système immunitaire, auto-immunes, inflammatoires et sont également prometteurs pour toute la population.

Des solutions nouvelles existent pour traiter la dépression, les troubles de l'humeur mais aussi soigner les maladies du système de type cancer, diabète, rectocolite, lupus, rhumatismes inflammatoires, pathologie de la thyroïde, pour n'en citer que quelques uns...

L'article en lien ci-dessous montre l'intérêt de développer la recherche et la prise en charge pluridisciplinaire afin d'éclairer la population :

- Conseils en matière de diététique, d'hygiène de vie, mais aussi meilleure expression de ses émotions, stratégies d'adaptation nouvelles face aux aléas de la vie, à une société en mutation, etc.

- Travail en réseau avec les médecines dites alternatives (psychothérapie, nutrition, phytothérapie, acuponcture, ostéopathie, mésothérapie, etc.) : permettrait de réduire l'apparition ou du moins endiguer les effets des maladies du système liés à un déséquilibre hormones/réaction au stress.

Il est donc primordial d'adopter une approche globale du patient, de la personne en souffrance psychique et d'orienter vers un médecin, un thérapeute qui aura cette même vision holistique, car on sait aujourd'hui qu'il existe un lien entre la douance, la gestion des émotions, l'environnement (familial, au travail, etc.) et un mode de fonctionnement hormonal atypique.

Je vous communique les conclusions de Valérie Lafont qui a rédigé un article synthétique mais étayé et référencé à ce sujet sur le site "Planète douance".

"Ce qui semble avéré, bien que les études soient parcellaires et peu nombreuses, c’est qu’une telle originalité de fonctionnement mérite de nouvelles études. Nous espérons vivement que les chercheurs spécialistes des neuro-sciences seront suffisamment  intrigués par cette originalité pour tenter d’en décoder les mécanismes.

Non seulement les personnes à haut potentiel en ont besoin, pour apprendre à gérer au mieux leur taux de sérotonine afin d’échapper à la dépression, d’apprendre à ménager leur foie selon un système de médication adapté basé sur des doses moindres et une méfiance de bon aloi vis-à-vis des médicaments intervenant sur « le cerveau hormonal » (je pense notamment à l’usage de la morphine) , d’apprendre à calculer leur quantité de sommeil idéale, ainsi que quelques règles de nutrition.

En bref toute une médecine parallèle à enseigner lors du cursus universitaire aux médecins généralistes à moins de créer un secteur dédié et qui pourrait non seulement sauver une population de troubles graves facilement évitables mais constituer aussi des pistes de recherche profitables à tous pour des maladies telles que le diabète et le ralentissement du vieillissement cellulaire".

Pour retrouver cet article dans son intégralité, c'est ici : http://www.planete-douance.com/blog/2014/05/30/les-personnes-haut-potentiel-fonctionnement-hormonal-different/